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Plus de détailsEn 2024, la Compagnie Yeu Continent a enregistré 484 176 passagers.
La Compagnie Yeu Continent assure depuis 1959 des liaisons quotidiennes entre le lieu-dit Fromentine (commune de La Barre-de-Monts), où se situe son embarcadère, et la plus surprenante des quinze îles du Ponant, campée au large de la côte vendéenne, à 18 kilomètres de Notre-Dame-des-Monts, son point le plus proche. En ligne droite, elle est distante de 33 km de Saint-Gilles-Croix-de-Vie ou de l’île de Noirmoutier.
En France métropolitaine, l’Île d’Yeu est après la Corse le territoire insulaire le plus éloigné du continent. Pourtant, les touristes ont la possibilité de rallier ses rives en seulement trente minutes. Pourquoi se priver d’un voyage express vers ce petit coin de paradis posé sur l’Atlantique ?
La Compagnie Yeu Continent, c’est la seule compagnie vendéenne, qui assure les traversées toute l’année !
Entre le lancement des premiers « vapeurs » mus par des roues à aubes latérales (Le « Vendée » entre 1870 et 1886), ou des hélices (l’ancien yacht « La Grive » de 1913 à 1929, et le steamer « France » jusqu’en 1934 ), qui rejoignaient Port-Joinville en deux heures, et la mise en service de l’Amporelle en 1992, une vedette surnommée le « TGV des mers » (40 minutes de transport), beaucoup d’eau a coulé sous les ponts (de bateaux, évidemment) .
Depuis 2006, la compagnie Yeu Continent s’appuie sur une flotte composée de catamarans jumeaux (le « Pont d’Yeu » et le « Châtelet »), chacun doté de quatre moteurs de 1900 chevaux qui les propulsent sur la mer à une vitesse de 30 nœuds (environ 55 km/h). Le faible tirant d’eau de ces embarcations leur permet d’être moins tributaires des marées, et de réaliser davantage de traversées sur des plages horaires élargies.
Equipés d’un stabilisateur de roulis et d’un système anti-tangage, ces deux navires garantissent à leurs passager un transport agréable et rassurant (jusqu’à 430 places réparties sur des sièges spacieux et confortables jouxtés par des surfaces vitrées et surmontés de rack à bagages cabines). Le Pont d’Yeu et le Châtelet disposent de nombreux services et équipements annexes, dont trois salons panoramiques, des salles climatisées aménagées d’écrans vidéos, une nurserie (avec sanitaires) et des ascenseurs destinés à faciliter l’accès et la circulation des personnes à mobilité réduite. Les traversées au départ de Fromentine sont à 35mn de Saint Gilles Croix de Vie et au pied du pont de l’ile de Noirmoutier.
En complément de ce service de transport destiné aux seuls piétons munis de bagages, Yeu Continent propose un troisième navire affecté à la prise en charge du fret et de véhicules à emporter sur l’île et/ou à ramener sur le continent (70 minutes de traversée): depuis le second semestre 2022, le bateau Insula Oya II, que la compagnie affrétait depuis 1987 pour réaliser cette mission, est remplacé par un navire flambant neuf, l’Insula Oya III, plus grand que son prédécesseur (un gain de cinq mètres en longueur, pour 55 mètres au total), et d’une capacité supérieure (un emport de 15 voitures vers l’Île d’Yeu contre 10 auparavant, et 391 places pour les passagers, soit 140 de plus).
Cette dernière version produite en France, sur les chantiers de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique (Région Pays de la Loire), est aussi moins polluante, un objectif qui fonde aujourd’hui l’engagement de la compagnie Yeu Continent en faveur d’un mode de transport éco-responsable : l’Insula Oya III utilise notamment la technique du « cold ironing » (raccordement au courant électrique terrestre fourni par le port) pour éteindre ses moteurs lors des escales et ainsi diminuer les émissions de gaz et les nuisances sonores. Le bateau se conforme également à une norme de motorisation très stricte, Imo Tier III, qui lui permet de réduire significativement ses rejets d’oxyde d’azote (Nox) pendant la traversée.
Sur ses 23 km² de terres émergées, l’Île d’Yeu dessine un impressionnant tableau paysager de criques sauvages surplombées de hautes falaises auxquels succèdent de longues plages dunaires bordées de résineux. Dans son espace intérieur, c’est un décor de bocages, de landes de marais qui se découvre au gré d’innombrables chemins creux où les vestiges d’un moulin du XVIIIème siècle, la blancheur d’une chapelle, les mystères d’un complexe mégalithique vieux de quatre ou cinq millénaires, accompagnent le hasard des déambulations.
L’île d’Yeu se visite généralement à vélo, sur un circuit traditionnel de 28 kilomètres qui fait le tour de la commune insulaire (voire notre plan) : il est assez fréquent et logique de débuter le périple à Port-Joinville, là où débarquent les touristes en provenance de Fromentine (la majorité des loueurs de bicyclettes, une bonne dizaine, y est concentrée). Ce chef-lieu est le principal port de l’île, avec ses quais animés, son trafic de chalutiers, ses alignements de pontons pour l’amarrage des bateaux de plaisance, et sa vue lointaine sur la côte vendéenne et Saint-Jean-de-Monts, situés à 25 km en ligne droite. Port-Joinville séduit aussi pour ses commerces, et son quartier atypique percé de venelles et peuplé de maisons lumineuses, blanches aux volets bleus. A visiter également son église (1828), son phare carré de 18 mètres situé rue des Mariés (1845) et son musée de la pêche et du sauvetage en mer, lieu de mémoire de la vie traditionnelle islaise aménagé dans un bâtiment de 1931 qui accueillait jadis l’Abri du Marin dédié à l’instruction des pêcheurs locaux (quai de La Chapelle). L’endroit retrace l’évolution d’une activité vitale pour l’Île d’Yeu à travers des maquettes et d’authentiques objets de collection (outils de chantiers, instruments de navigation…) complétés par des photographies et des animations vidéos.
Fermer XDans les environs immédiats de Port-Joinville, à l’intérieur des terres, se dresse le fort de Pierre-Levée, un imposante citadelle bâtie sous le second Empire (entre 1858 et 1866), initialement pour servir de caserne à un effectif de 400 militaires. L’ouvrage, qui fut par la suite converti en prison d’Etat, est célèbre pour avoir été le lieu de détention du maréchal Philippe Pétain après la Libération (1945).
En s’engageant vers le nord, le promeneur atteint les rebords de la côte sauvage où s’égrènent comme autant de perles plusieurs petites criques de sable blond cernées par des rochers (plage des Bossilles, plage des Roses, plage de Pulante).
Sur ce trajet, vers l’ouest, deux des plus fameux sites mégalithiques du territoire sont traversés, reflets de temps immémoriaux : il s’agit du dolmen des Petits Fradets puis celui de La Planche à Puare, restes de constructions funéraires réalisées par des autochtones au moyen de grosses dalles de pierre taillées et assemblées il y a plus de 5 000 ans (L’île d’Yeu d’Yeu porte des traces concrètes attestant d’une occupation humaine très ancienne, dont la fameuse pierre de la Roche aux Fras, trouée de petites coupelles ou « cupules » artisanales, à hauteur du bourg La Meule, sur la côte sud).
A proximité de ces témoignages préhistoriques, s’ouvre la pointe du But, l’avancée côtière la plus à l’ouest, et la plus dangereuse pour les marins : à l’horizon, le récif des Chiens Perrins sur lequel d’innombrables bateaux se sont fracassés au fil des siècles est signalé par une tourelle-balise installée à la fin du XIXème siècle. En arrière, sur la butte de la Petite Foule, s’élève à 38 mètres du sol le grand phare, mis en service en 1951 en lieu et place d’un édifice réalisé en 1828 puis détruit par les armées nazies en août 1944, jute avant leur départ. Ces équipements de signalisation avaient été complétés, plus près de la mer, par une corne de brume (1893) et un sémaphore (1861) dont il ne subsiste aujourd’hui, à la pointe du But, que les murs du rez-chaussée et la citerne.
Fermer XDirection le sud désormais, sur la côte orientale de l’Île d’Yeu, son flanc le plus spectaculaire avec ses splendides plages enfermées dans des criques sauvages (Soux, Vieilles et Sabias avec sa croix édifiée en 1934), son château fort du XVème siècle bâti à même le roc face à la pointe du Châtelet coiffée d’une croix depuis 1934, ses grottes (Belle Maison et Madeleines), et son phare à feu rouge fixe (1950) qui veille sur l’extrémité sud-est de l’Île, à la pointe des Corbeaux.
L’Île d’Yeu et son histoire se dévoîle aussi à travers son patrimoine religieux : la blancheur de ses petites chapelles protectrices des marins à La Meule (XIème siècle), Ker Châlon (1835), Ker Pierre-Borny (1944), à proximité de l’ancien site du monastère Saint-Hilaire), et la majesté des églises de Saint-Sauveur et Port-Joinville, dont les croix culminent au-dessus des hameaux pour contempler l’Atlantique, témoignent d’un passé spirituel profondément ancré sur le territoire insulaire.
Fermer XEn complément des zones de stationnement sur la voie publique réglementées par la commune de la Barre-des-Monts à Fromentine (les tarifs s’appliquent sur des durées de 1h à 5 heures selon les rues), la compagnie Yeu Continent propose un parking privé réservé à sa clientèle. L’équipement, situé à un quart d’heure à pied de l’embarcadère, comprend 200 places gratuites. En haute saison (juillet-aout), seuls les excursionnistes qui effectuent un aller-retour par bateau à l’Île d’Yeu dans la journée, sont autorisés à y garer leur véhicule. Le reste de l’année, les automobilistes ont la possibilité d’y stationner plusieurs jours d’affilée.
Les horaires de traversées au départ de Fromentine (continent) et Port-Joinville (Île d’Yeu) s’établissent comme suit :
Pour ses deux catamarans (les passagers seuls, sans fret ni véhicule), Yeu Continent augmente progressivement la fréquence des rotations quotidiennes au cours du premier semestre de chaque année, avec un point haut au plus fort de la saison estivale (juillet-août-début septembre) et lors des principaux jours fériés du printemps : de deux départs par jour en janvier, la cadence passe à trois le vendredi et le dimanche à partir de février/mars. L’offre grimpe jusqu’à 6 trajets lors du lundi de Pâques, le 8 mai, le dimanche du long week-end de l’Ascension, ou encore le lundi de Pentecôte.
En juillet et en août, quatre départs sont proposés en semaine, et cinq (voire six) le vendredi, le samedi et le dimanche.
La compagnie poursuit la vente de billets aller-retour à une fréquence moindre lors du dernier trimestre.
L’ensemble des départs depuis le continent ou l’Île d’Yeu s’échelonne globalement entre 9 heures le matin et 20 heures le soir, avec quelques pointes au-delà de 21 heures l’été.
Afin de faciliter la mobilité des voyageurs jusqu’à l’Île d’Yeu, nos horaires sont élaborés en collaboration avec l’ensemble des membres du réseau de transport en commun Aléop (TER, autocars), géré par le Conseil Régional des Pays de la Loire, partenaire de la Compagnie Yeu Continent et propriétaire de ses navires.
Yeu Continent a en effet la fierté de faire partie du réseau Aléop depuis 2018. Et avec plus de 2 500 traversées par an, ce sont autant d’occasions pour tous les habitants de la région, et du reste de la France, de se se rendre sur la belle Île d’Yeu, en profitant de tout le réseau Aléop.
Yeu Continent assure le transport scolaire des jeunes habitants de l’île, facilite le retour à domicile de personnes hospitalisées, et contribuent également au rayonnement des entreprises et des événements locaux !